GAR est un projet ATRA commencé en 2010 avec le but de sensibiliser l’opinion publique et les autorités sur le problème des chats errants au Tessin et pour proposer une gestion plus efficace, concrète et éthique.

Le GAR se charge de contribuer à la reconnaissance du statut d’animal « errant », surtout en ce qui concerne les chats qui sont le plus souvent abandonnés dans la rue où ils ont de la peine à survivre et finissent souvent par mourir. Le petit groupe de bénévoles travaille sans répit, avec des interventions quotidiennes sur le territoire : en faisant des reconnaissances, en cherchant à impliquer et sensibiliser les quartiers et leurs habitants, en s’occupant de faire stériliser les chats et en prenant soin des chattes proches à la mise bas. Et pas seulement ! Il y a un grand travail qui tourne autour des adoptions des chats errants qui, enfin dans un foyer, peuvent avoir un avenir sûr : contrôles avant l’adoption, introduction du chat dans la nouvelle maison, conseils après l’adoption.

Pour des questions de gestion du territoire et de ressources, le GAR est actif et operationnel uniquement en Suisse italienne, tout en étant disposé à collaborer avec d’autres groupes souhaitant atteindre les mêmes objectifs dans d’autres régions de la Suisse.

Contacts GAR :

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Tél. 079/882.08.32 (de 18h00 à 21h00)

www.gar-ti.ch

 

CAMPAGNES GAR

Stériliser pourquoi ?

Adopter un chat FIV-positiv

 

 

 

 

EN FAVEUR DES ANIMAUX ET DE LA RECHERCHE BIOMEDICALE

 

On avait découvert en 1885 que les cellules pouvaient être maintenues en vie hors du corps dans des cultures cellulaires. Depuis lors, les techniques visant à faire croître, multiplier et conserver in vitro (c’est-à-dire hors de l’organisme) des cellules, tissus et organes humains ou animaux ont énormément progressé. Parler d’organes fait désormais partie du langage courant : foie, cœur, cerveau, etc. sont des organes du corps humain. On peut dire pour simplifier que les organes sont formés de tissus et que les tissus sont à leur tour composés de cellules. Tout ce matériel humain représente une des plus importantes ressources de la recherche biomédicale. Il constitue également la plus importante ressource “gaspillée” de la recherche biomedicale.

 

Notre projet a pour objectif de potentialiser concrètement la recherche biomédicale en Suisse et cela grâce à la création d’une ou de plusieurs Banques de Tissus Humains.
Il est aujourd’hui possible d’utiliser des tissus humains pour étudier les maladies, connaître les modes de fonctionnement du corps humain, développer et tester de nouveaux médicaments. De nombreuses recherches biomédicales sont faites en utilisant des tissus, mais de manière semble-t-il illogique, ce sont principalement des cellules, tissus et organes d’origine animale qui sont utilisés.
Les scientifiques discutent fréquemment des difficultés qu’ils éprouvent à extrapoler à l’homme les résultats obtenus sur les animaux. Pourtant, dans le cas présent, même le scientifique le plus attaché à l’emploi des animaux est obligé de reconnaître que s’il pouvait choisir, il préférerait utiliser directement des tissus humains plutôt que des tissus animaux pour étudier le corps humain, ses maladies, et les thérapies pour les soigner. Avant tout, l’utilisation de tissus humains fournit des données sur l’espèce concernée : l’être humain. Alors pourquoi ne pas les utiliser systématiquement au lieu de continuer à utiliser des tissus animaux ? Le principal problème, c’est la difficulté de pouvoir disposer d’une source suffisante et constante de tissus humains.
Les scientifiques peuvent rechigner à planifier des projets de recherche à moyen ou long terme s’ils n’ont pas l’assurance que des tissus seront disponibles au moment voulu. Ce problème n’existe plus en gardant des animaux captifs dans des animaleries et en les supprimant au fur et à mesure des besoins.
Le problème de la disponibilité de tissus et organes humains pour la recherche est bien réel: on ne dispose pas de suffisamment de tissus pour satisfaire à la demande des industries et des centres de recherche.

Le matériel humain peut être obtenu à partir de :

• surplus de tissus chirurgicaux (qui sont actuellement jetés en tant que déchets sanitaires) ;

• tissus provenant de donneurs (s’ils ne peuvent servir pour une transplantation) ;

• tissus post-mortem (provenant de la médecine légale).

 

Dans beaucoup de pays où des projets similaires ont déjà été lancés, la préoccupation que ce type de «don» de matériel humain pourrait concurrencer les dons pour des transplantations s’est déjà manifestée. Cette concurrence pourrait être mal accueillie tant par le public que par les banques de tissus existantes (qui ne s’occupent que de transplantations). On a constaté qu’en réalité cela ne se produisait pas parce que de nombreux organes et tissus ne sont de toute manière pas utilisables pour des transplantations.

 

Il existe divers moyens de mettre sur pied une ou plusieurs Banques de Tissus. Ce projet a été mis au point en tenant compte :

• des facteurs qui, dans d’autres pays, ont conduit à l’échec de tels projets ;

• des succès obtenus dans des cas particuliers ;

• de la situation juridique et scientifique suisse.

 

L’idée maîtresse du projet est de ne pas créer une unique Banque de Tissus au niveau national, mais un réseau de Banques de Tissus coordonné, modifiable dans le temps et établi sur le territoire.

S’agissant d’un projet complexe impliquant des aspects éthiques, législatifs, scientifiques et d’organisation, des différentes zones de travail ont été identifiées:

• les tâches institutionnelles ;

• les Banques de Tissus ;

• les utilisateurs de tissus.

 

LES TÂCHES INSTITUTIONNELLES

Le premier point à considérer est sans aucun doute la création de normes réglementant des lignes directrices pour l’utilisation de tissus humains. Dans certains pays, l’absence de telles lignes directrices a conduit à des situations dans lesquelles médecins et chirurgiens souhaitaient participer et contribuer à la création de Banques de Tissus, mais craignaient les éventuelles conséquences juridiques du fait qu’ils ne sont pas légalement protégés dans ce domaine. En outre, de nombreux tissus humains sont actuellement considérés comme des «déchets sanitaires» et il est par conséquent interdit de les utiliser. Il est impossible, en l’absence d’une réglementation nationale, de créer des Banques de Tissus. Le projet ATRA a déjà prévu une ébauche de réglementation.

 

LES BANQUES DE TISSUS

Une Banque de Tissus Humains est une structure pouvant récolter, traiter, conserver et distribuer des cellules, tissus et organes humains. Etant donné qu’elle doit traiter du matériel humain, l’idée fondamentale est qu’elle devrait être une structure sans but lucratif dans le sens que toute forme de paiement pour le travail accompli ou de remboursement de frais devrait être réutilisée pour l’amélioration de la Banque de Tissus elle-même. Le projet ATRA propose la création de plusieurs Banques de Tissus réparties sur le territoire et situées directement à l’intérieur des centres hospitaliers qui représentent la première source de tissus. La majorité du matériel proviendrait directement des patients de l’hôpital. Il serait tout compte fait simple d’établir une liste hebdomadaire de chaque opération et d’évaluer les possibilités de se procurer des tissus humains à partir des restes de petites opérations chirurgicales ou de biopsies ou même d’amputations de membres.
Quant aux tissus post mortem, la situation n’est pas prévisible ni contrôlable, mais il resterait l’avantage d’un personnel déjà organisé pour être toujours opérationnel. Il s’agit en outre d’un personnel déjà organisé pour récolter de manière sélective et particulière les tissus humains ; la seule différence essentielle est que ces derniers ne seraient pas envoyés à l’incinérateur de déchets sanitaires, mais à un laboratoire de recherche avec lequel un accord aurait été conclu.
Le principal avantage serait pour les centres hospitaliers universitaires dont les chercheurs (utilisant les tissus) et les chirurgiens (fournissant les tissus) travailleraient pour l’institut distant de quelques mètres. Les Banques de Tissus devraient agir en qualité de gestionnaires des tissus humains, s’occupant aussi bien de la récolte des tissus que de leur distribution auprès des chercheurs. Les Banques de Tissus devraient utiliser un système de gestion des tissus garantissant la confidentialité afin de garantir aussi bien l’anonymat que la traçabilité des dons. Il serait ainsi possible de protéger l’identité du donneur tout en fournissant au chercheur toutes les informations nécessaires sur les caractéristiques biomédicales du tissu.

 

LES UTILISATEURS DE TISSUS

Les recherches faisant appel aux tissus humains peuvent se dérouler aussi bien dans des instituts publics, généralement universitaires, que dans les centres privés de laboratoires d’entreprises pharmaceutiques. La Suisse étant l’un des plus grands producteurs de substances chimico-pharmaceutiques du monde, l’industrie privée est un très gros consommateur de tissus.

 

 Chacune de ces deux activités implique le meurtre d'animaux en vue de procurer du plaisir à celui qui la pratique.
Comment répondre aux objections les plus fréquentes des chasseurs et des pêcheurs lorsqu'on les accuse de cruauté envers les animaux ?

 

Les êtres humains ont l'instinct de la chasse. Faut-il inhiber nos instincts ?

Tout à fait! Nous ne pouvons pas obéir à chacun de nos instincts primitifs. Dans une société civile il y a des normes à respecter: les lois écrites et les règles non écrites qui sont à la base de notre éthique. Tuer pour s'amuser est considéré comme non éthique par une grande partie des gens.

 

Le monde est peuplé de prédateurs et de proies ; nous faisons partie des prédateurs.

Faux! Dans la chasse et la pêche on tue des autres êtres vivants non pas pour survivre, mais pour une simple question d'amusement et de gourmandise.

 

La chasse est une tradition.

Que quelque chose existe depuis des siècles ou des milliers d'années ne signifie pas forcément qu'il s'agit d'une bonne chose.

 

Dans la chasse on ressent le défi entre homme et animal.

En réalité, la chasse n'est qu'une lâcheté, car le chasseur ne risque absolument rien et il tue les animaux confortablement armé de son fusil, pendant que l'animal ignore le fait d'être un protagoniste du défi. La plupart des fois, il ne s'agit même pas d'animaux sauvages, mais d'animaux d'élevage (faisans et autres oiseaux) qui ont été libérés en nature juste pour servire de cible. Ces animaux n'ont pas l'habitude de vivre libres et meurent après quelque jour car ils n'ont pas été capables de se procurer la nourriture ou parce qu'ils sont devenus des victimes des chasseurs ou de prédateurs.

 

Les chassuers et les pêcheurs contribuent à la sauvegarde de l'environnement.

Même si c'était vrai, il ne serait pourtant pas une justification suffisante pour pouvoir tuer. En réalité, les chasseurs polluent l'environnement avec les plombs qu'ils laissent sur le terrain (source de poison pour le sol et les animaux qui accidentalement le mangent). Les pêcheurs, de leur côté, abandonnent souvent les hameçons et les fils de nylon, source de pollution et véritable piège pour les oiseaux qui s'emberlificotent en les empêchant de voler. Multitude de pêcheurs et chasseurs soutiennent d'aimer la nature, mais ils doivent comprendre une fois pour toutes qu'on ne peut pas aimer la nature et tuer les animaux qu'y vivent.

 

Les poissons sont muets comme les insects; pourquoi pêcher est dès lors mauvais ?

Même si nous n'entendons pas les cris de douleur des poissons, nous pouvons tout de même les voir se débattre et chercher à respirer lors de leurs capture. L'agonie des poissons (une très lente asphyxie dans un filet ou une mort suite à une longue lutte contre un crochet qui est enfilé quelque part dans leur tête) est particulièrement douloureuse et angoissante.

 

Dans la "pêche sportive" le poisson est remis dans l'eau, raison pour laquelle il n'y a rien de mal à ça.

Est-ce que cela signifie que la blessure causée par l'hameçon, le fait de l'enlever de son milieu naturel en lui faisant subir l'asphyxie, lui endommager le revêtement des écailles (qui le protègent des maladies) quand on prend le poisson entre les mains et le fait de l'effrayer à mort ne sont pas des bonnes raisons pour arrêter avec cette pratique?

 

Que peux-tu faire contre ça ?

Ne jamais aller à la chasse ou à la pêche et apprendre à respecter la nature et tous les animaux.

 

Comment peut-on se défendre ?

La loi empêche aux chasseurs :

1-de tirer en direction de maisons et de rues à des distances très proches ;

2-d'accéder avec la voiture dans des territoires délimités ou des rues privées ;

3- de menacer directement ou indirectement la sûreté des personnes.

Les personnes compétentes (garde-chasse, etc...) peuvent et doivent vous informer sur les autres règles applicables dans le domaine.

La pluriannuelle histoire d’ATRA a été caractérisée par de nombreuses activités, des projets et des collaborations encore actuelles aujourd’hui.

En beaucoup d’années d’activité, ATRA a soutenu de nombreux refuges en Suisse, en Italie et dans le reste du monde par des récoltes de dons, de matériel ou par des journées de bénévolat.
Dans certains cas, pour des raisons pratiques, logistiques ou autres, l’aide a été limitée dans le temps comme par exemple, dans la réalisation du refuge pour chiens (Parco canile) à Arese, en Italie, où l’octroi d’un gros financement de la part d’ATRA a permis la construction d’une partie de la structure ou pour les micros projets en Inde (construction d’une installation à bio gaz à Chennai).

Nous avons aidé et soutenu les animaux victimes de tragédies comme le Tsunami (qui avait frappé le sud-est de l’Asie en 2004) ou à l’occasion du tremblement de terre dans les Abruzzes 2009. Nous sommes parmi les fondateurs du projet d’aide aux chiens errants en Roumanie (géré maintenant par l’association italienne Save the Dogs) et nous avons soutenu, entre autre, le centre de récupération de la faune sauvage "Monte Adone" (Bologne) qui héberge le jeune macaque Yuri, rescapé d’un laboratoire de vivisection et l’Association Animal Asia Foundation qui se préoccupe de sauver les ours exploités et torturés pour leur bile.

Dans d’autres cas, étant donné la relation directe avec les gérants des projets, le soutien et la collaboration perdurent dans le temps et se transforment en partenariat : actuellement, par exemple, nous sommes engagés pour les chevaux du Bisbino (soutien financier et participation aux transhumances, voir www.cavallidelbisbino.com).
Nous avons également organisé des évènements avec les autres principales associations anti vivisection suisses (LSCV et AGSTG) en créant le projet Zugetive et nous avons participé à des initiatives avec Sea Shepherd Suisse (en contribuant aussi à la naissance du groupe tessinois) et avec la Swiss cetacean society.

ATRA a mis sur pied le projet d’aide aux chats errants au Tessin (voir GAR), tandis que notre vice-présidente Elena Grisafi gère une association et un refuge pour les lapins abandonnés www.lacollineauxlapins.info. Avec I-CARE (coordonnée par notre expert scientifique Massimo Tettamanti) nous avons créé des structures d’accueil pour les femmes victimes de violence et les animaux abusés dans les laboratoires de vivisection (www.associazionevittimologica.it). Nous collaborons régulièrement avec I-CARE pour de nombreuses initiatives contre la vivisection www.icare-italia.org

La délégation tessinoise d’ATRA (www.centroanimalista.ch) organise régulièrement des conférences, des stands d'information et des manifestations de sensibilisation sur le thème des droits des animaux.

 

Ce qui est présenté au public dans les arènes et à la télévision comme un spectacle folklorique n'est autre chose que l'acte final d'une horrible et douloureuse agonie. La musique et les vêtements brodés des toréadors ont pour fonction de rendre agréables la torture et la mort.
Voici ce qui se passe en réalité derrière les coulisses de cette pratique honteuse et sadique.

Les corridas de taureaux sont légalement permises non seulement en Espagne, mais aussi au Portugal (où normalement les corridas ne sont pas cruelles, bien que récemment ils soient parvenus à obtenir une "zone franche"où il est permis de tuer le taureau à la mode espagnole), ainsi que dans le sud de la France et dans divers pays d'Amérique latine.

Le taureau n'est pas une bête féroce, mais un animal herbivore élevé dans des francs pâturages jusqu'à l'âge de quatre ans pour ensuite être transféré brusquement dans l'arène.
Son calvaire tragique commence toutefois bien avant, soit durant le transport des animaux, qui peut prendre plusieurs jours, sans nourriture ni eau, sous un soleil brûlant.
Avant la corrida, le taureau est tenu dans l'obscurité, frappé sur le dos avec des sacs de sable, tandis que lui sont administrés de puissants purgatifs (parfois aussi des drogues), afin de diminuer ses forces. On lui écorche la pointe des cornes, afin de le rendre plus sensible à la douleur. Ses yeux sont enduits de vaseline, pour diminuer sa perception visuelle, et de l'ouate est introduite dans ses narines pour entraver sa respiration, ses pattes sont aspergées d'acide et des épingles lui sont enfoncées dans les testicules pour le rendre nerveux, ce qui contraste avec sa nature débonnaire naturelle.

Lorsque le taureau entre dans l'arène, il n'est rien d'autre qu'un animal terrorisé cherchant désespérément une issue. Les premiers bourreaux à entrer en scène sont les picadors qui, juchés sur un cheval, enfoncent une lance dans le cou du taureau afin de détruire les muscles et les tendons qui lui permettent de lever la tête. Ceci provoque chez le taureau une douleur aiguë, une importante hémorragie et une destruction d'organes internes.
Les chevaux des picadors sont également des victimes: bourrés de sédatifs, les cordes vocales sectionnées et munis d’œillères, ils sont lancés vers le danger. Le manteau matelassé censé les protéger ne remplit pas toujours son rôle et le cheval est alors littéralement éventré par les coups de corne du taureau. D'autres fois, renversé par le taureau ou victime d'une chute accidentelle, il se brise des os. Sans être soignés, ces chevaux sont réutilisés lors des corridas suivantes, terminant rarement vivants la saison tauromachique.

Viennent ensuite les banderilleros qui plantent les banderilles (petits crochets de 6 à 8 cm) dans les blessures provoquées auparavant par le picador. Ces crochets, enfoncés dans le garrot du taureau, servent à lui arracher les chairs à chaque mouvement qu'il fait.
La fameuse "muleta" (pièce d'étoffe rouge agitée devant le taureau) a comme unique fonction celle de désorienter et de fatiguer le taureau, de façon qu'il baisse la tête et que le matador puisse lui enfoncer l'épée à travers le corps. Contrairement à ce que l'on pense, sa couleur rouge ne sert pas à exciter le taureau (lequel, comme la majeure partie des animaux, ne voit qu'en noir et blanc), mais à camoufler les taches de sang qui impressionneraient le public.

" Finalement " arrive le matador qui, théoriquement, devrait mettre fin à l'agonie de l'animal d'un seul coup d'épée, en plantant celle-ci entre les épaules et en la plongeant jusqu'au cœur.
Dans la pratique, ceci ne se produit presque jamais. Après deux, quatre, six coups d'épée, le taureau, agonisant, les poumons perforés et l'intérieur du corps dévasté, se lamente péniblement et vomit son sang. Il sera finalement achevé à la " puntilla ", court poignard au moyen duquel le torero lui sectionne la moelle épinière. Si la "puntilla" ne lui sectionne pas entièrement la moelle épinière, ne faisant que le blesser, le taureau reste paralysé mais conscient. Alors qu'il est encore vivant, il se voit découper les oreilles et la queue, trophées macabres d'une victoire injuste, pour être finalement traîné hors de l'arène vers l'abattoir, où il est dépecé.

Les quelques vingt mille taureaux victimes chaque année des corridas ne représentent qu'une petite partie des animaux torturés en Espagne à des fins de pur divertissement. Innombrables sont les taureaux non aptes au combat, ainsi que les vachettes, torturés et tués au cours des entraînements des toreros dans les écoles de tauromachie, où des enfants, provenant surtout de milieux populaires, attirés par la gloire et des gains faciles, sont entraînés à la torture dès l'âge de 8 ans.

Il existe en outre une infinité de fêtes populaires lors desquelles sont torturés et tués des animaux de toutes espèces: bovins, ânes, chèvres, poules, oies, etc.

Il est indéniable que les "fiestas" taurines, en raison de l'évolution de la société et, conséquemment, d'une sensibilisation plus grande vis-à-vis de la souffrance des animaux, sont en déclin et que les mouvements d'opposition, à l'intérieur et en dehors des frontières nationales, sont en continuelle expansion. L'un des arguments les plus en vogue pour défendre la pérennité de ces pratiques barbares et anachroniques est la sauvegarde du patrimoine historique, artistique et culturel de régions ou de nations entières. Au nom de ces prétendues "traditions à protéger", des subventions aux spectacles tauromachiques sont réclamées, puis concédées par les autorités, et ensuite financées avec les deniers publics.

Il est évident que la poursuite des corridas et autres fêtes sadiques dépend des spectateurs, et donc aussi des touristes, et que par conséquent nous pouvons tous apporter notre petite contribution afin de faire cesser ce qui est une honte pour l'humanité :

1) En évitant de se rendre en vacances dans les pays où se pratique la corrida (tout en exposant à notre propre agence de voyages les raisons de notre choix) ;

2) En choisissant comme destination de nos vacances des villes où l'on a renoncé à torturer des animaux à des fins de divertissement (comme par exemple Tossa de Mar sur la Costa Brava). Dans ce cas également, exposer à l'agence de voyages ses raisons, de façon qu'elle puisse promouvoir de telles destinations ;

3) En participant à des campagnes de protestation, des collectes de signatures, des distribution de matériel d'information, etc., ayant pour objectif l'abolition des corridas et autres fêtes cruelles.

 

Pour plusieur informations :

www.flac-anticorrida.org

www.allianceanticorrida.fr